Coyote vient de lancer une nouvelle version de son grand boîtier qui associe GPS et alertes de la présence de radars, fixes ou mobiles, ainsi que de multiples dangers pouvant se trouver sur votre route. Rappelons que les radars ne sont plus localisés précisément depuis 2011: ils sont inclus dans des «zones». Celles-ci s’étendent sur quatre kilomètres sur autoroute, deux kilomètres sur routes, et 500 m en ville. Concrètement, les radars sont toujours situés aux trois quarts de ces distances (soit 3 kilomètres, 1 kilomètre, et 375 m), ce qui laisse le temps au conducteur d’adapter son allure si elle se révèle trop élevée. L’appareil émet un signal sonore simple, double, triple (quand il passe devant le radar) et enfin quadruple pour signifier la fin de la «zone». Ces espaces étaient indiqués comme «zone de danger» pour les radars fixes sur l’ancien boîtier («zone de danger temporaire» pour les mobiles). Sur ce nouvel appareil, ils se nomment tout simplement «danger permanent» («danger temporaire» pour les mobiles).
Alertes plus efficaces
Leur indication a changé d’aspect. Auparavant, un «bargraphe» horizontal décomptait les segments de la zone dans laquelle se trouvait le radar. Il est maintenant vertical. Les alertes de survitesse ne résonnent plus comme celles d’un sous-marin en plongée rapide, et l’écran flashe pour signaler que vous allez trop vite par rapport à la vitesse réglementaire. Cela s’avère tout aussi efficace et moins stressant, surtout pour les passagers. L’aspect de l’écran, tactile, haute résolution et de 14 cm de diagonale, est aussi amélioré avec un graphisme plus fin, plus moderne et plus lisible. La navigation, en 3 D, offre un suivi de changement de file très pratique lors de la prise d’une nouvelle direction. Le GPS du Coyote peut aussi recalculer votre itinéraire en fonction du trafic: il anticipe votre voyage sur trente kilomètres. Les conditions météo sont également signalées, et l’appareil, grâce à sa communauté, fait part de toutes sortes d’informations utiles à la sécurité, tels la présence d’objets sur la voie, comme nous avons pu le constater: le Coyote n’est pas qu’un simple avertisseur de radars.
Le Coyote est-il meilleur que Waze?
Il n’empêche: compte-tenu de la multiplication des radars (les dispositifs embarqués sont également signalés), et d’une répression toujours de plus en plus forte, les conducteurs qui s’équipent d’un Coyote ont avant tout pour souci de préserver leur «capital points». La question qui se pose est de savoir si le système Coyote, payant (12 € par mois), se révèle supérieur à des applications gratuites, et tout spécialement Waze, offrant le même service sur un smartphone. Le Coyote a pour lui l’avantage d’être un terminal «dédié» avec un confort d’utilisation supérieur à celui d’un smartphone, appareil forcément «généraliste». De plus, son écran n’est jamais envahi par la publicité. Sa lisibilité et son ergonomie sont également meilleures. Mais la force de Coyote est à nos yeux sa communauté d’utilisateurs, composée majoritairement par des professionnels de la route, pour lesquels le permis de conduire est synonyme d’emploi. Cette communauté est évaluée et notée par Coyote, qui est ainsi en mesure de vous donner le niveau de fiabilité de l’«éclaireur» qui est devant vous. Il s’agit donc d’une population très impliquée dans le signalement des divers dangers pouvant survenir lors d’un voyage routier. Le Coyote Nav+ coûte 349 €. Mais le Coyote Mini, sans GPS, qui émet les mêmes alertes, ne vaut que 159 €. Enfin, le Coyote est également disponible sous la forme d’une application prévue pour les smartphones.