La Hyundai Ioniq, premier véhicule disponible à la fois en hybride simple, en hybride rechargeable et en 100 % électrique, bénéficie d’une cure de jouvence. À l’extérieur, cette remise à niveau ne transfigure pas la Coréenne, qui se contente d’adopter une nouvelle calandre (obturée sur la version électrique), des jantes redessinées, ainsi que des boucliers et des phares revus à l’avant comme à l’arrière.
L’habitacle, lui, profite de quelques retouches bienvenues. La qualité perçue est en progrès, et le nouvel écran de 10,25 pouces (optionnel) commandant les systèmes d’infodivertissement est plus au goût du jour que le précédent. Il donne accès à la fonction «Multi-Bluetooth» qui permet de connecter deux smartphones au véhicule simultanément. Le combiné d’instrumentation digital de 7 pouces est de série sur la version électrique, mais il demandera un supplément pour équiper les deux modèles hybrides.
Sous le capot, seule la version électrique a été sensiblement modifiée. La capacité des accumulateurs passe ainsi de 28 kWh à 38,3 kWh. Ce qui permettrait à la Ioniq d’effectuer 294 km en une seule charge selon le constructeur. La Coréenne adopte désormais un chargeur de 7,2 kW (contre 6,6 kW auparavant). Si vous parvenez à dénicher une rare station de recharge rapide d’une puissance de 100 kW, le plein d’électricité ne demande, d’après Hyundai, que 54 minutes. Sur les versions hybrides, en mode «Eco», les palettes au volant servent à ajuster la récupération d’énergie au freinage. Mais si le mode «Sport» est enclenché, ces commandes seront utilisées pour passer les vitesses. Les nouvelles Ioniq hybride et hybride rechargeable arriveront en concessions en juillet 2019. Le modèle électrique suivra en septembre.
