L’ancien monde n’est pas encore mort. Certes ce fut serré jusqu’au bout mais cette année, le jury de la «Voiture de l’année» (Car of the Year – Coty), dont fait partie Le Figaro, a couronné la Peugeot 208 devant la berline électrique Model 3 de l’insolent américain Tesla. 39 points séparent ces deux modèles, c’est-à-dire rien si l’on considère que les 60 membres du jury de journalistes professionnels de 23 nationalités différentes disposent chacun de 25 points à distribuer et que chacun peut attribuer jusqu’à 10 points à un véhicule.
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N’y voyez pas un excès de chauvinisme de notre part mais le phénomène est tout de même de nature à nous réconforter, voire à servir de leçon au moment où tous les (mauvais) prétextes sont bons pour multiplier les croche-pieds à notre industrie nationale: pour la quinzième fois depuis 1964, ce titre considéré comme le Graal pour les constructeurs a été attribué à une voiture française. Et pour la sixième fois depuis l’existence de ce trophée, Peugeot accède à la récompense suprême, la dernière en date étant le SUV 3008, en 2017.
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C’est la première fois qu’une citadine de Sochaux remporte le titre. L’élection de la 208 valide la stratégie menée par les équipes Peugeot, sous l’impulsion de Carlos Tavares: le premier prix de beauté, des prestations routières de qualité et une plateforme multi-énergie. Celle-ci permet de proposer des motorisations thermiques (essence et diesel) mais également une version électrique avec batterie. Laisser à l’automobiliste le choix de l’énergie qui lui convient paraît sain et frappé de bon sens.