Elle n’investira pas nos routes avant le début de l’année prochaine mais on sait déjà qu’elle va marquer les esprits. Avec cette nouvelle génération de la 308 SW conçue sur la base de la dernière berline portant le même matricule, Peugeot a mis les petits plats dans les grands. Au sein d’une offre plan-plan, les designers de la firme sochalienne ont réalisé une silhouette très dynamique qui, ils l’espèrent, devrait contribuer à faire la différence. Avec ce break identique à la berline 308 jusqu’aux portes avant mais doté d’une poupe particulièrement expressive, Peugeot relève un triple défi: fidéliser la clientèle des adeptes du genre, éviter aux automobilistes de se tourner vers les SUV et s’installer sur le podium de son segment. Ces lignes sont récompensées par un Cx aérodynamique de 0,27. Cela représente un gain de 2 g/km de CO2 par rapport à l’ancienne génération.
Non content d’afficher une forte personnalité, la 308 SW soigne la polyvalence. C’est que le break est un choix assumé et la seule voiture du foyer pour 63 % des clients. «Elle sert tout le temps», dit Agnès Tesson-Faget, responsable du programme 308. Pour satisfaire la majorité des demandes, les ingénieurs ont ajouté un pas d’empattement (55 mm) à la plateforme EMP2 modifiée de la 308 pour atteindre 2,73 m. Dans le même temps, la carrosserie s’est allongée de 280 mm (4,64 m) dont 210 mm au niveau du porte-à-faux arrière. La large découpe du hayon arrière motorisé (ouverture par balayage du pied sous le bouclier) et le seuil de chargement abaissé seront particulièrement appréciés des professionnels qui représentent 80 % des acheteurs. Le hayon s’ouvre sur un coffre d’un volume de 608 litres pouvant être étendu à 1 634 litres, banquette arrière rabattue. Avec les versions hybrides rechargeables, la 308 SW perd une partie de l’espace sous le plancher pour caser le câble de recharge et la batterie lithium-ion. La capacité de chargement n’est plus que de 548 litres alors que le réservoir d’essence perd 12 litres de capacité (40 litres) par rapport aux modèles thermiques.
La banquette arrière gagne en modularité. Le siège central se rabat désormais de manière indépendante. Cela permet de loger aisément des objets d’une longueur de 1,85 m. Depuis le coffre, des commandes permettent de basculer facilement le dossier des sièges arrière.
A l’avant, la planche de bord est identique à celle de la berline 308. On retrouve donc la dernière version du i-cockpit avec son petit volant à méplat, son instrumentation numérique et son nouvel écran central de 10 pouces doté d’une navigation entièrement repensée. De la berline, la version SW hérite également des dernières assistances à la conduite et des motorisations. Pour la première fois de son existence, le break 308 sera ainsi commercialisé avec des versions hybrides rechargeables de 180 ch et 225 ch associées à une batterie lithium-ion d’une capacité de 12,4 kWh. Suivant la qualité de l’équipement, le temps de chargement variera de 1 heure 05 (chargeur 7,4 kW) à 7 heures 05 (chargeur 3,7 kW). Avec ces moteurs, le break 308 revendique des consommations très basses résultant d’une autonomie électrique proche des 60 km. Comme la berline, la version SW sera aussi disponible avec les moteurs à essence 3-cylindres turbo 1,2 litre Pure Tech de 110 et 130 ch. et le 4-cylindres 1,5 litre turbo diesel de 130 ch, associé au choix avec une boîte manuelle à six vitesses ou une transmission automatique à huit rapports.
