Cela s’appelle un succès. Commercialisée depuis fin 2019, la seconde génération du Peugeot 2008 a déjà séduit 700 000 automobilistes. En 2021, ce véhicule s’est même hissé en tête du hit-parade européen des SUV compacts. Pas une raison pour se reposer sur ses lauriers.
À l’été prochain, le 2008 va donc évoluer sensiblement. Le design se signale par une personnalité plus marquée. Sous la direction de Matthias Hossann, les lignes gagnent en agressivité. La face avant se plie aux derniers codes maison en vigueur avec une nouvelle signature lumineuse, la dernière mouture du lion et des prises d’air hypertrophiées. À l’arrière, la signature lumineuse a aussi été revue avec une nouvelle interprétation des trois griffes constituées de trois doubles lamelles horizontales, superposées, fines et à LED.
L’habitacle est aussi repassé par le bureau de style de l’ADN à Vélizy. Au menu: l’intégration d’une nouvelle dalle numérique d’instruments de 10 pouces et l’harmonisation de l’écran central tactile de 10 pouces sur toutes les versions. L’affichage haute définition reste néanmoins réservé aux deux versions les plus huppées (Allure et GT).
La gamme s’articule pour le moment autour de quatre motorisations dont trois thermiques, le 3-cylindres essence 1,2 litre Pure tech décliné en 100 et 130 chevaux et le 4-cylindres turbo diesel 1,5 litre de 130 chevaux. Quant à la quatrième motorisation, électrique (e-2008), qui déjà séduit 75 000 clients, elle évolue nettement. Elle se dote des dernières évolutions apparues sur la DS3 E-Tense et la Peugeot e-208, à savoir l’augmentation de la puissance à 156 ch et de la capacité de la batterie à 54 kWh, au lieu de 50 kWh auparavant. Résultat: la e-2008 revendique désormais une autonomie de 406 km, contre 345 km avec l’ancienne version. Cette technologie se compose d’un moteur essence Pure Tech de 136 ch revu et corrigé et d’une nouvelle boîte e-DCS électrifiée à six rapports fournie par Punch Powertrain. Elle permettrait de réduire jusqu’à 15 % la consommation de carburant.