C’est simple: on la voit, on la veut. Certes, ce n’est encore qu’un concept, mais si Alpine maintient sa promesse, ce véhicule est promis à un bel avenir. Les nostalgiques de la première heure vont certainement protester contre ce modèle qui tient plus qu’une Renault que d’une Alpine mais c’était , semble-t-il, l’une des voies les plus judicieuses pour assurer un avenir à la marque dieppoise.
Premier des trois modèles électriques qu’Alpine a projeté de commercialiser d’ici à 2026, cette bombinette encore dissimulée sous les traits d’un prototype de Salon joue sur les ressorts de la nostalgie. Passages de roue renflés, prises d’air dans les ailes arrière, becquet de lunette arrière, bas de caisse latéraux et projecteurs additionnels dans la calandre: la R5 revisitée par Alpine renvoie davantage à la R5 Turbo qu’à la R5 Alpine, deux modèles qui ont fait rêver des générations de conducteurs.
Les designers n’ont pas pu s’en empêcher: l’habitacle du concept A290_ß retient le thème des trois places frontales et de la conduite centrale de la McLaren F1. Longue de 4,05 mètres, large de 1,85 mètre et ne dépassant pas 1,48 m de haut, la version de série disposera d’une architecture plus classique à 5 places. Elle sera basée sur la variante électrique de la plate-forme CMF-B des Clio et Captur. Concernant la technologie, la marque préserve le suspense jusqu’au bout. Si le concept accueille deux moteurs électriques à l’avant, la voiture de série devrait reposer sur la solution plus classique d’un seul moteur à rotor bobiné. Il pourrait s’agir de la machine de la Mégane E-Tech Electric affichant 220 ch.
Un châssis sophistiqué
Compacte, la future R5 proposera des solutions techniques de catégorie supérieure: essieu arrière multibras, système de gestion du couple et plusieurs modes de conduite. Après cette bombinette lancée courant 2024 et produite dans l’usine de Douai, la gamme électrique d’Alpine s’enrichira d’un SUV et d’une supersportive étudiée en coopération avec Lotus.