Encore dans toutes les mémoires, la mort en direct de Ayrton Senna dans le virage de Tamburello du circuit d’Imola, en Italie, ce funeste 1er mai 1994, fait l’objet d’une abondante littérature. À l’occasion des trente ans de sa disparition, le photographe Bernard Bakalian a extrait de ses archives ses meilleurs clichés pour nous faire revivre dans un ouvrage d’art confectionné à la demande et limité à 250 exemplaires numérotés la carrière du triple champion du monde brésilien, du grand prix de F3 Macao de 1983 au début de la saison 1994: Ayrton Senna (PAB, 950 €).
On reste avec le petit prince de la F1 mais on change de registre avec L’Icône immolée (En Exergue éditions, 19 €). Le journaliste Lionel Froissart, qui l’a connu intimement, réalise un miracle en se mettant dans la peau de Senna et en écrivant à la première personne. Le même auteur signe aussi le scénario de la bande dessinée réalisée par Robert Paquet et Christian Papazoglakis. Toujours chez Glénat (14,50 €), une autre BD revisite l’aventure du commissaire-priseur Hervé Poulain aux 24 Heures du Mans avec ses quatre premières art cars portant l’écusson BMW.
Enzo Ferrari méconnu
Dans un autre genre, l’historien Dominique Pagneux retrace toute l’histoire de la Peugeot 404 (Sophia éditions, 29,90 €), qui s’est déclinée en berline, coupé, cabriolet et break à partir de 1960. Dessiné par Pininfarina, ce véhicule a largement contribué au succès de la marque sochalienne. On reste en Italie avec la biographie d’Enzo Ferrari signée Luca Dal Monte (Glénat, 39,95 €). À chacune des 500 pages de ce chef-d’œuvre, se dévoilent la personnalité et des pans méconnus de l’histoire de l’Ingegnere, depuis sa brève carrière de pilote jusqu’à sa mort le 14 août 1988, en passant par son écurie faisant courir des Alfa Romeo durant les années 1930 et par la naissance et le développement de la marque portant son nom. Sa vie privée se mêle au récit poignant et fascinant. Pour la première fois, le lecteur a l’impression de vivre le quotidien d’Enzo Ferrari.