En même temps qu’il lance une nouvelle génération de véhicules électriques, Audi rafraîchit sa gamme de modèles à moteur thermique. Après la famille A5 (break et Sportback), c’est au tour du Q5 de bénéficier de nombreuses améliorations. Désormais basé sur la plateforme PPC (Premium Plateform Combustion), une évolution de la structure MQB qui adopte le dernier cri de l’électronique, ce SUV se remarquera à son style légèrement remanié. Il épouse les derniers codes esquissés par le bureau de style du constructeur.
L’élément le plus flagrant est la face avant qui adopte une calandre hypertrophiée, de grandes prises d’air entourées de chrome et des projecteurs amincis. À l’arrière, les feux à effet 3D sont reliés par un bandeau lumineux. Les projecteurs avant Matrix et les feux arrière numériques offrent jusqu’à huit signatures lumineuses. Les flancs ont aussi été retravaillés pour renforcer l’impression de dynamisme. Le traitement des détails de style varie en fonction des versions et des motorisations.
Jusqu’à trois écrans numériques
L’habitacle a été entièrement repensé. La planche de bord s’inspire largement de celle des modèles électriques, accueillant jusqu’à trois tablettes numériques en intégrant celle du passager avant de 10,9 pouces disponible en option. À technologie OLED, la tablette panoramique incurvée abrite l’écran d’instrumentation de 11,9 pouces et l’écran tactile de 14,5 pouces commandant le système multimédia. Les selleries proposées se composent en grande partie de fibres plastiques recyclées. Un bandeau lumineux souligne la base du pare-brise et le début des vitres latérales conducteur. Les rangements ont été repensés et optimisés et l’espace arrière bénéficie d’une banquette arrière entièrement réglable, en longueur et en inclinaison.
Spécificité du Q5, comme la gamme A5, il accueille à son lancement des modèles équipés de la technologie électrifiée MHEV + basée sur un système 48 volts. Elle assiste le moteur thermique au profit d’une réduction de la consommation et des émissions de CO2, assurant un complément de couple de 230 Nm et de puissance de 24 ch. Le système 48 volts permet également l’utilisation du compresseur de climatisation à entraînement électrique. La batterie de type LFP (lithium fer phosphate) a une capacité de stockage de 1,7 kWh. Le nouveau groupe électrogène (PTG) permet la conduite électrique, soulage le moteur à combustion, contribuant ainsi à réduire la consommation de carburant. Lors de la décélération, le groupe électrogène (TSG) réinjecte jusqu’à 25 kW d’énergie dans la batterie (récupération). À son lancement, le Q5 comptera trois motorisations: l’entrée de gamme 4-cylindres TFSI 204 ch déclinée en traction et en version 4 roues motrices Quattro ; le turbo diesel TDI génération EA288 Evo affichant, lui aussi, 204 ch. Enfin, le troisième élément, le plus performant de tous, est le SQ5. Son V6 TFSI d’une cylindrée de 3 litres affiche une puissance de 367 ch. Dans un deuxième temps, la gamme s’enrichira de versions hybrides rechargeables affichant une autonomie électrique supérieure à 100 km. Enfin, le confort a fait l’objet d’un soin particulier, que ce soit la suspension de série ou la suspension pneumatique adaptative disponible en option. La gamme débute à 57 550 € pour l’Audi Q5 TFSI 204 ch en version traction.
