On devrait rouler toute l’année en décapotable. Cela fleure bon la liberté et les vacances: les cheveux au vent, le nez à l’air libre à humer les odeurs et les saveurs des quatre saisons. A moins d’avoir besoin de jouer les brocanteurs tous les week-ends ou de faire le taxi pour la bande de copains des enfants, cette promesse se partage volontiers à quatre avec la seconde génération de l’Audi A5 Cabriolet. L’habitacle est devenu plus accueillant, notamment aux places arrière qui bénéficient d’un espace aux jambes accru de 18 mm. Coup de blues du ciel: une pression continue sur un bouton et la capote en toile coiffe le cockpit en 18 secondes, en roulant jusqu’à 50 km/h. Succès garanti: le ballet mécanique des vérins se commande aussi depuis l’extérieur du véhicule, via la télécommande.
Avec le couvre-chef triple épaisseur, l’A5 assure une parfaite isolation acoustique. Ce nouveau modèle multiplie les attentions pour vous convertir au cabriolet: un guide amène les ceintures de sécurité avant à votre hauteur lorsque le contact est mis ; le filet antiremous (425 €) se plie et se range dans un emplacement dédié sous le plancher du coffre de manière à ne pas empiéter sur le volume de chargement permettant de loger les bagages de trois personnes ; la climatisation s’adapte automatiquement à la position de la capote ; les ceintures de sécurité avant intègrent des microphones pour préserver la qualité des conversations téléphoniques à l’air libre. Prévoyez toutefois d’ajouter 555 € pour le chauffage de nuque avant et 830 € pour la climatisation trois zones (avant et arrière). Par contre, évitez le châssis Sport rabaissé de 20 mm. Il dégrade le confort, secouant franchement les occupants sur les chaussées abîmées.
Quant à la motorisation, les tympans considèrent, à juste titre, le diesel comme une faute de goût. Le 4 cylindres 2 litres à injection directe d’essence TFSI de 252 ch sied parfaitement à la vocation de ce cabriolet. Doté d’un taux de compression élevé, ce moteur n’est pas si gourmand. Entre 6,8 et 8,4 litres, selon le rythme adopté. Aussi performant que le V6 3 litres 272 ch auquel il succède, ce nouveau bloc séduit par son silence de fonctionnement, sa souplesse excellente et son allonge remarquable. L’accord avec la boîte automatique à double embrayage serait parfait si elle n’avouait pas un faible frein moteur. Les sensations de conduite sont très plaisantes, encouragées par une perte de poids de l’ordre de 40 kilos, une nouvelle suspension à cinq bras et un châssis typé propulsion, même avec la transmission intégrale.
Fiche technique
Moteur: 4 cylindres turbo essence, 1 984 cm3, 252 ch, 370 Nm
Transmission: Intégrale, auto. double embrayage 7 vitesses
Dimensions: L. 4,67, l. 1,84, h. 1,38 m
Consommation: 6,6 l/100 km
Emissions (CO2): 149 g/km
Vitesse: 250 km/h
Prix: A partir de 57 750 €