Jusqu’à maintenant, les particuliers qui voulaient profiter de la vitrine qu’offre le salon Rétromobile pour vendre un véhicule de collection n’avaient pas d’autres solutions que d’afficher une petite annonce sur un mur situé à l’entrée. Devenu «le mur», cet espace était pris d’assaut dès les premières heures d’ouverture du salon des amateurs de voitures anciennes. Quant aux professionnels, il fallait nécessairement louer un stand. Une solution forcément coûteuse.
À l’image des pratiques observées dans d’autres salons, tel que celui d’Essen qui permet aux professionnels et aux particuliers d’exposer leurs véhicules à vendre entre deux halls, l’équipe de Rétromobile a décidé d’ouvrir, dans le pavillon 3, un espace aux amateurs désireux d’exposer leurs véhicules à vendre. Seules contraintes: les modèles éligibles doivent avoir été produits avant 1990 et leur prix ne doit pas excéder 25 000 euros. L’offre concerne autant les particuliers que les professionnels. Rétromobile combat ainsi l’idée d’être un salon uniquement dédié aux voitures de luxe et que l’automobile de collection n’est pas une passion réservée aux plus fortunés. Cet espace devrait ainsi permettre de voir un large échantillon de véhicules appartenant à la catégorie dites «populaires» mais aussi de youngtimers, ces véhicules des années 1980 qui séduisent quadras et quinquas.
Pour mettre en vente son véhicule dans le cadre de Rétromobile qui va se dérouler du 7 au 11 février 2018 au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, les organisateurs commercialisent un espace nu de plus ou moins 12,5 m2 au tarif de 404 euros TTC. Ce tarif comprend une assurance automatique de 80 euros et un badge d’accès exposant pour toute la durée du salon.