Dans son baromètre «énergies», l’Argus a interrogé un panel de 1450 automobilistes sur la motorisation actuelle de leur véhicule, mais aussi sur leurs intentions d’achat dans le futur. Parmi eux, 59 % roulent au diesel, 32 % à l’essence, 6 % à l’hybride, 2 % à l’électrique et 1 % au gaz.
Dans les intentions d’achat, le gaz conserve la dernière place, puisqu’il n’est envisagé que par 3 % des sondés. Surprise en revanche du côté de l’hydrogène, qui intéresserait 6 % des personnes interrogées. Sans offre réelle disponible, l’hydrogène représente, selon l’Argus, une curiosité pour les consommateurs alors que son intérêt commercial reste à confirmer.
L’électrique ne représente que 10 % des intentions d’achat, notamment à cause de sa faible autonomie et de son temps de recharge important. L’hybride en revanche, a séduit 23 % des sondés, et se retrouve donc juste derrière le Diesel (24 %) qui souffre de sa mauvaise réputation depuis le «dieselgate». L’offre de véhicules hybrides va ainsi se développer dans les prochains mois. Cette technologie représente un passage obligé pour les constructeurs qui doivent abaisser l’empreinte carbone de leurs véhicules pour répondre aux objectifs de la Commission européenne. En 2021, la moyenne de leur gamme ne devra pas dépasser 95 g/km de CO2 sous peine de payer de lourdes pénalités financières.
La première place revient à l’essence qui convainc 34 % du groupe interrogé. Pour ce qui est de la fidélité, seul 1/3 des possesseurs de véhicule diesel disent vouloir retenter l’expérience. L’huile lourde fait encore de la résistance chez les gros rouleurs et les intentionnistes des segments supérieurs.
Fortement touché par le malus écologique, l’essence affiche globalement un léger recul, mais ses utilisateurs restent majoritairement conservateurs.