Il n’y a pas une mais deux versions de la dernière Sandero. Une berline classique dont le premier prix (8690 €) reste sans concurrence au regard des prestations. Et une variante surélevée Stepway (+ 41 mm) qui, à partir de 12.590 €, arbore la panoplie du parfait baroudeur: sabots avant et arrière, boucliers spécifiques, protections en plastique noir rapportées sur les passages de roue et les bas de caisse, barres de toit modulables.
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Ces dernières disposent d’un système breveté qui permet, en quelques secondes, à l’aide d’une clé à laine, de disposer d’une galerie de toit pouvant accueillir jusqu’à 80 kg de charge. La séduction se poursuit en s’installant à bord. L’habitabilité est toujours excellente au regard de la longueur contenue à 4,09 mètres et l’ambiance est plus soignée, surtout avec la finition Confort (13.890 €). Un tissu moderne et des touches orange égayent la planche ; des boutons à guillochage gèrent le réglage de la climatisation à affichage digital. L’écran tactile couleur de 8 pouces est orienté vers le conducteur. Le système permet d’appairer tous les types de smartphone et une circulation aisée dans les menus. La visibilité vers l’arrière n’étant pas excellente, la Sandero peut recevoir en plus des radars de recul, une caméra (+ 200 €). La position de conduite appréciable s’appuie sur un volant réglable en deux plans et un siège ajustable en hauteur.
Sensations oubliées
Cela a son charme: les deux compteurs sont à aiguille. Une touche «GPL» à la gauche du volant nous rappelle que notre véhicule d’essai (Stepway ECO-G 100) dispose de la bicarburation. Son 3-cylindres 1 litre s’abreuve aussi bien au GPL qu’à l’essence sans plomb. En cumulant les deux réservoirs, l’autonomie avoisine les 1300 km. Pour baisser la facture, on pourra privilégier le GPL (0,80 € le litre). Cela n’aura rien d’un supplice. Le 3-cylindres turbo essence de 1 litre gagne 10 chevaux et 10 Nm de couple avec ce carburant. La réponse à l’accélérateur apparaît plus vive.
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Quant aux performances jugées suffisantes, elles permettent de faire face à toutes les situations. L’étagement long des six rapports imposera de jouer de la boîte pour faciliter les dépassements. Au volant de la Stepway, on retrouve les sensations un peu oubliées d’une voiture légère. Le comportement est exempt de reproches, faisant la part belle au confort. Seule la direction électrique ne convainc pas totalement. Bien peu en somme pour une voiture décidément toujours aussi inclassable.