Trop cher et trop compliqué à recharger le Captur E-Tech Plug-in hybrid? Renault ajoute désormais à son catalogue une version hybride E-Tech dont la batterie de plus faible capacité n’a pas besoin d’être rechargée sur le secteur – elle récupère l’énergie en roulant. La technologie brevetée et empruntée à la Formule 1 provient de la Clio E-Tech lancée l’an dernier. Elle associe le 4-cylindres atmosphérique de 91 chevaux d’origine Nissan à deux moteurs électriques, un alterno-démarreur de 15 kW et une machine électrique de 36 kW (48 ch) installés tous les deux dans une boîte de vitesses multimode à crabots sans embrayage. L’ensemble affiche une puissance de 145 ch, soit 15 ch de moins que pour la version hybride rechargeable qui embarque un alterno-démarreur de 25 kW et une machine électrique de 49 kW. Comme sur la Clio E-Tech hybrid, l’autonomie électrique est limitée mais Renault garantit près de 80 % des trajets urbains sans gaspiller une seule goutte d’essence. À l’arrivée, le constructeur au losange annonce une consommation normalisée de 5 litres aux 100 km, ce qui correspond à des émissions de CO de 112 g/km. Pour rappel, la version hybride rechargeable est homologuée à 32 g/km, soit une consommation normalisée de 1,4 litre aux 100 km. Une performance difficile à tenir si l’on fréquente plus souvent les routes que les agglomérations. Permettant à de nombreux automobilistes de se familiariser avec l’électrification, le Renault Captur se distingue par un tarif attractif. À partir de 27 100 euros, ce qui représente une économie de 6 600 euros par rapport à la déclinaison hybride rechargeable.
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