Il devait être l’une des stars du salon de Genève annulé à quelques jours de son ouverture pour endiguer la propagation du coronavirus. Il sera, à n’en pas douter, l’une des stars du segment en pleine progression des SUV du segment B. Le Yaris Cross, c’est son nom, est un dérivé de la quatrième génération de la Yaris dont les premières livraisons sont prévues dans les prochaines semaines. Comme la nouvelle citadine de Toyota, il sera produit en France, sur le site de Valenciennes. Mais, pour croiser ce crossover sur les routes, il faudra patienter jusqu’au début de l’année 2021.
Vingt-cinq ans après avoir été l’un des pionniers de la catégorie des mini SUV avec le Rav4 3 portes, Toyota revient dans un contexte totalement différent. Ce segment concentre toutes les ambitions et les énergies des constructeurs, qu’il s’agisse des généralistes et même de certains spécialistes. Le Yaris Cross devrait néanmoins pouvoir s’y tailler une place de choix. Il va pouvoir compter sur un style séduisant qui confirme que le constructeur japonais est sur la bonne voie. Les formes malaxent habillement les codes du C-HR et du Rav4 et l’on retrouve la fuite de pavillon typée coupé du premier et les passages de roue carrés du dernier Rav4. Avec une longueur de 4,18 mètres, soit 240 mm de plus que la Yaris, le Yaris Cross se place dans le premier tiers de catégorie, tout en gardant ses distances avec le C-HR (4,36 m). Il est ainsi 80 mm plus long que le VW T-Cross mais 50 mm plus court que le dernier Renault Captur. Le SUV Yaris affiche une largeur de 1,76 m et une hauteur de 1,56 m.
Partageant la plateforme TNGA-B de la dernière Yaris, son dérivé en reprend de nombreux éléments. À commencer par sa technologie hybride basée sur le 3-cylindres 1,5 litre associé à un moteur électrique de 80 ch. S’il se contente d’une injection indirecte, le moteur thermique dérivé du 4-cylindres 2 litres de la Corolla fonctionne selon le cycle Atkinson et dispose de deux calages variables d’arbre à cames. La puissance cumulée ressort à 116 ch. Toyota revendique des émissions de CO2 inférieures à 90 g/km pour la version à deux roues motrices, de 100 g/km pour le modèle doté de la transmission intégrale grâce à un moteur électrique sur l’essieu arrière.
La batterie lithium-ion est placée sous le plancher et n’empiète pas sur le coffre. Sa capacité reste encore inconnue mais Toyota a montré une vidéo dans laquelle un VTT tenait debout (roue avant démontée) après avoir abaissé les dossiers de la banquette. Quant à la planche de bord, elle partage de nombreux éléments avec celle de la Yaris.
Toyota a programmé de produire 150 000 unités de son nouveau SUV en année pleine.