Ferrari, comme les autres, n’échappe pas au monde d’après. Après Porsche, Lotus, Pininfarina, Maserati qui a programmé une MC 20 électrique, Jaguar et Alpine qui ont décidé de ne produire que des véhicules zéro émission, c’est au tour de la firme de Maranello de rejoindre le cercle des marques sportives qui se sont converties à l’électrique. À vrai dire, le cheval cabré n’a pas attendu que la Commission européenne décrète un durcissement des normes de dépollution pour contribuer à la réduction de l’empreinte carbone. Non seulement Ferrari s’adapte aux prochaines mesures d’interdiction de circulation dans le centre de certaines métropoles mais aussi aux lois Climat qui fleurissent un peu partout et qui vont progressivement interdire la vente de véhicules émettant trop de CO2. En France, les députés ont voté l’interdiction de vendre des voitures émettant plus de 123 g de CO2 en 2030.
Lors de la réunion annuelle des actionnaires, John Elkann a donc annoncé que Ferrari allait commercialiser un véhicule 100 % électrique en 2025. Il est encore un peu tôt pour en connaître les caractéristiques mais on peut d’ores et déjà parler d’une révolution car une Ferrari, c’est avant tout une sonorité, une musique. Avec LaFerrari à moteur hybride et plus récemment la SF90 Stradale à moteur hybride rechargeable, Ferrari s’est déjà engagé dans la voie de l’électrification de ses modèles. D’ici à l’apparition de son premier véhicule 100 % électrique, Maranello aura lancé le premier SUV de son histoire. Et rien que cette année, Ferrari annonce commercialiser trois nouveaux modèles: la Portofino, la SF90 Spider et 488 GT Modificata . L’an dernier, le constructeur italien a produit 9 119 véhicules.