On les appelle les «zones blanches». Les parkings extérieurs ou aériens sont les grands oubliés des programmes d’installation des bornes en habitat collectif. Pourtant, ils représentent la moitié des parkings résidentiels, soit environ 4 millions de places. Selon l’étude Tera commandée par Zeplug, le leader des infrastructures de charge dans les copropriétés avec 45 % du marché, «rien ne laisse supposer qu’un mouvement s’engage pour renverser la situation». Si ces parkings sont délaissés, c’est qu’ils impliquent des travaux de génie civil assez lourds. Nicolas Banchet, le directeur général de Zeplug, affirme que «ces prestations peuvent représenter dix fois le coût de la partie électrique. Dans certains parkings acceptant 100 places, le budget peut atteindre plusieurs dizaines, voire la centaine de milliers d’euros. C’est pourquoi aujourd’hui, ces demandes ne sont pas satisfaites. Il faudrait que la puissance publique puisse intervenir.»
De son côté, le marché de l’équipement dans les parkings souterrains des copropriétés et des entreprises connaît une belle dynamique. Les demandes affluent. En comptant celles des entreprises et des particuliers, Zeplug assure installer plus de 300 bornes par mois. «Selon notre rythme de croissance qui nous amène à multiplier par trois chaque année le nombre d’installations, on cible entre 50 000 et 100 000 bornes à installer d’ici à 2025», dit Nicolas Banchet.